Un contrat d'allocation d'études (CAE) en échange d'un engagement d'exercice de dix-huit mois. Une mesure, proposée par l'ARS Normandie dans le cadre de son Projet régional de santé 2023-2028 et de la feuille de route régionale Attractivité des métiers de la santé. Objectif : les attirer dans la région et les fidéliser dès la fin de leurs études. Ce contrat d'allocation d'études fournit donc aux "étudiants inscrits dans les écoles ou les instituts de formation en santé normands relevant de métiers en tension" une "allocation pour la dernière année d’études, en contrepartie d’un engagement de servir 18 mois au sein d’un établissement ou service médico-social normand, co-signataire du CAE", précise l'agence régionale de santé sur son site Une première pour cette dernière !

L'ARS prend donc en charge" 50% du coût de l’allocation" au moment de la signature du CAE, et la partie restante est financée par "l’établissement recruteur à la fin des 18 mois d’engagement". 

Quatre métiers en tension les étudiants infirmiers (de 3e année), aides-soignants (intégralité de la formation), manipulateurs d'électroradiologie médicale (3e année) ainsi que sages-femmes (5e année)sont concernés par cette aide financière : 7.000 euros net pour les infirmières et les manipulateurs radio, 5.000 euros pour les aides-soignants et 9.000 pour les sages-femmes. 
 


 

La formule avait été déjà proposée aux étudiants en médecine et a séduit "un peu plus de 150 signataires en tout et une demi-douzaine qui ont fini leur formation et sont installés", précisait Sébastien Delescluse directeur général adjoint de l'ARS Normandie, à France Bleu hier.  

Les établissements de santé candidats ont jusqu'au 31 août prochain pour candidater. Les étudiants, quant à eux, devront attendre la rentrée, précise France Bleu. 

[avec France Bleu] 

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