En maison et centre de santé ou en CPTS, les kinés ont su trouver la bonne articulation avec les autres professionnels

Protocoles de coopération, soins non programmés, accès direct... Ces dernières années, l’exercice des masseurs-kinésithérapeutes a évolué dans le cadre de l’exercice coordonné. Si certains se saisissent des avancées, d’autres sont davantage sur la réserve. Pour autant, ils sont nombreux à vanter les mérites de ce mode d'exercice pour leur activité et le parcours des patients.

Par Laure Martin

15 juin 2025

Article publié dans Concours pluripro, juin 2025

Équipes de soins primaires, maisons et centres de santé : ces structures d’exercice coordonné ont, depuis leur création, ouvert grand leurs portes aux masseurs-kinésithérapeutes, tout comme les communautés professionnelles territoriales de santé. Ils peuvent ainsi, au même titre que les autres professionnels de santé libéraux, participer à l’organisation des soins de premier recours sur leur territoire.

Cependant, les premières évolutions notables concernant l’exercice même du métier, dans le but, entre autres, de décharger les médecins et de désengorger les urgences, reposent sur des protocoles de coopération entre médecins et kinés, notamment pour les entorses de cheville et les lombalgies aiguës, avec des possibilités de prescriptions associées. Concrétisée par deux arrêtés parus au Journal officiel le 8 mars 2020, leur mise en oeuvre est possible dans le cadre d’un exercice en structure pluriprofessionnelle.

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