Si l’on s’intéresse aux données par secteur, ce sont les étudiants qui projettent de travailler en libéral qui sont le moins certain d’y exercer en tant qu’IPA. Plus de la majorité d’entre eux (59 %) ne sont pas certains d’exercer en tant que tel. En cause selon les étudiants : le modèle économique, jugé non viable pour le moment. "Au-delà de devoir financer leurs dépenses courantes, ils se sont généralement endettés pour accéder à ces études, par manque d’aides disponibles, et ne peuvent donc pas se permettre d’avoir des baisses de revenus vis-à-vis de leur précédent exercice", indique l'enquête de l’Unipa.
D’autres raisons encore poussent les futures IPA à douter : une certaine défiance des médecins généralistes libéraux, le cadre réglementaire jugé "inadapté car trop restrictif", mais aussi la méconnaissance des textes réglementaires de la part des professionnels de terrain. "Beaucoup de médecins pensent encore qu’ils sont responsables des actes réalisés par l’IPA", affirme le rapport.