Accès aux soins
Gérard Raymond, président de France Assos Santé, était l'invité du "Café FMF" le 23 janvier dernier. Face à Frédéric Villeneuve, président du syndicat FMF-Gé, il s'est notamment exprimé sur deux sujets au cœur de l'actualité : l'accès aux soins ainsi que la lutte contre les violences envers les professionnels de santé.
Comme chaque jeudi, la Fédération des médecins de France (FMF), plus ancien syndicat de médecins libéraux, a tenu son "Café FMF", qui permet à un convive de venir prendre la parole sur des sujets d'actualité. Le 23 janvier, Gérard Raymond, président de France Assos Santé, était l'invité de cette rencontre hebdomadaire. Il y a fait part de sa vision de l'accès aux soins et la lutte contre les violences envers les professionnels de santé. Frédéric Villeneuve, président de la branche généraliste de la Fédération des médecins de France n'a pas souhaité tourner autour du pot et a immédiatement interpellé le président de France Assos Santé, sur la question du "soutien" de la part des patients et des associations en cas d'agressions de professionnels de santé.
"Nous dénonçons de manière claire et catégorique, toute forme de violence vis-à-vis des professionnels de santé. A l'heure actuelle, nous sommes dans une période de tension", regrette-t-il. "Peut-être que cette dernière nous permettra de trouver des solutions dans le cadre de la transformation du système pour mieux répondre à vos besoins aussi", a répondu Gérard Raymond.
"Ce que nous défendons, c'est l'équipe de soins traitante sur le territoire. Le médecin ne peut plus rester seul, il doit être en équipe, sur un territoire donné avec un projet médical", a déclaré Gérard Raymond. Pour lui, il est essentiel de se pencher sur la "notion d'équipe" et de sa gestion. Cette équipe devra remplir plusieurs missions. "La première est une mission de santé publique. Nous avons une responsabilité collégiale en ce qui concerne la prévention et l'éducation à la santé, poursuit le président de France Assos Santé. Ensuite, il y a la problématique des patients en ALD. Ces pathologies chroniques sont aujourd'hui inscrites dans un parcours défini par la HAS. Je pense que nous devons revenir à ça et réfléchir au "comment" nous incluons un patient en ALD dans un parcours pluridisciplinaire."
