Travail de nuit, charge et rythme de travail, conditions de travail "très spécifiques et atypiques", prise en charge de la santé de la population "24 heures/24 et 7 jours/7"...  "Ces conditions de travail entraînent des risques spécifiques, différents du reste de la population générale, notamment avec une prévalence du risque de cancer, des troubles musculosquelettiques et des risques psychosociaux accrus", précise Robin Mor, directeur des affaires publiques et de la RSE à la MNH, en préambule de la présentation du baromètre 2024, hier matin. Un baromètre sur la santé des professionnels de santé hospitaliers réalisé par la MNH et l’institut de sondage Odoxa, en partenariat avec le Figaro Santé réalisé* avec la Chaire Santé de Sciences Po. "Leur santé constitue un enjeu majeur, notamment dans un contexte de raréfaction de ces derniers", poursuit celui-ci, face au taux d’absentéisme pour raison de santé : 18 jours en moyenne par an.  

 

La satisfaction repart à la hausse

"Le premier élément qui saute aux yeux, c’est que la satisfaction au travail est majoritairement positive, que cela soit pour les professionnels de santé et pour la population générale, précise Gaël Sliman, président et co-fondateur d’Odoxa. Elle est cependant nettement plus basse chez les professionnels de santé (64%) que dans la population générale active (77%). Il y a pourtant une bonne nouvelle : la satisfaction au travail des professionnels s’améliore." En effet durant la crise sanitaire, cet indicateur avait drastiquement chuté à 38% de satisfaction, après des années de baisse. "Nous avons retrouvé aujourd’hui, le niveau de satisfaction de 2017. Nous sommes revenus au point de départ, ce qui reste décevant puisque inférieur à celui de la population générale." 

 

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