Ne pas accueillir des docteurs juniors dans les centres de santé serait "incompréhensible" et "une erreur stratégique" qui renverrait "indubitablement" vers "un exercice plus éloigné des soins primaires les futurs professionnels souhaitant un mode d'exercice salarié", insistent-ils. Et comme les populations accueillies en centre de santé sont reconnues plus vulnérables et en besoin de soins plus important, cela aggraverait encore les inégalités sociales et géographiques de santé, "déjà très marquées en France".
La FNCS et l'USPCS souhaitent aussi "un examen attentif" de la rémunération des docteurs juniors. Car "la rémunération à l'acte n'est plus l'unique modèle de rémunération des médecins généralistes traitants et elle ne répond pas aux attentes de l'ensemble des futurs médecins généralistes", précisent-ils. Leurs instances sont d'ailleurs prêtes à discuter, avec le comité de suivi et les syndicats représentatifs des internes, des modalités de rémunération des docteurs juniors qui feront le choix d'un stage en centre de santé. "Ces conditions ne seront ni moins-disantes, ni moins exigeantes que celles offertes par la médecine libérale, à l'image des conditions de travail des médecins de ces structures", assurent-ils, se disant prêts à accueillir dès novembre 2026 et "dans de bonnes conditions", ces docteurs juniors.