Les médecins plus jeunes sont plus nombreux à avoir un secrétariat : en 2022, 95 % des praticiens de moins de 50 ans indiquent en avoir un, contre 87 % des 50-59 ans et 73 % des 60 ans ou plus. Les femmes mentionnent plus souvent en disposer (92 %, contre 78 % pour leurs confrères). Le recours à un secrétariat est également différent selon le territoire d’exercice : 94 % des médecins des Pays de la Loire déclarent en avoir un, quand ils sont 73 % en Provence-Alpes-Côte d’Azur et 84 % dans le reste de la France.
Par ailleurs, le recours à un secrétariat dépend des modalités d’exercice des médecins : ceux qui exercent en groupe sont plus nombreux à en avoir un (92 %) que ceux qui exercent seuls (64 %). Si la moitié des médecins disposent d’un secrétariat physique à leur cabinet en 2022, ceux qui exercent en groupe sont plus nombreux à en avoir un (62 % pour les praticiens en groupe monoprofessionnel, 65 % pour ceux en groupe pluriprofessionnel, contre 24 % des médecins qui exercent seuls). "Ces chiffres peuvent probablement s’expliquer par les économies d’échelle réalisées du fait de l’exercice regroupé, qui permet de partager à plusieurs les frais pour employer une personne affectée aux tâches de gestion et d’accueil", analysent les auteurs de l'enquête.
La présence d’un secrétariat physique au cabinet du médecin est également liée au volume d’activité usuel de celui-ci : 56 % des praticiens avec un volume d’activité élevé indiquent avoir un secrétariat physique, contre 54 % pour ceux avec un volume d’activité modéré et 40 % pour les médecins avec un volume d’activité plus faible.