Après l'Assurance maladie qui a annoncé jeudi 8 février dernier, qu'elle accepterait la demande des syndicats de médecins libéraux d'augmenter le tarif de la consultation de 26,50 euros à 30 euros, c'est au tour de Frédéric Valletoux, fraîchement arrivé avenue de Ségur, de se dire favorable à cette mesure.  

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Comme le rapporte l'AFP, il a également déclaré, au détour d'une interview sur France 2, que pour parvenir à cette hausse tant attendue, il fallait "un engagement des médecins", autrement dit, les fameuses "contreparties" demandées par la Cnam. "À partir du moment où on les soulage en temps administratif, à partir du moment où l'Etat fait l'effort d'accompagner à travers des assistants médicaux le fonctionnement des cabinets de ville, il faut peut-être qu'ils s'engagent à prendre plus de patients", a précisé l'ancien président de la FHF.  

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Concernant le retour des gardes obligatoires suggéré par Gabriel Attal lors de son discours de politique générale le 30 janvier dernier, Frédéric Valletoux estime que cette question devrait être tranchée "entre les professionnels". Cependant, s'il s'est déclaré plutôt "favorable" sur ce sujet, il a précisé qu'il souhaitait que cette demande soit réservée à ceux qui le veulent et surtout, qui le peuvent. "Ceux qui ont un âge avancé, qui ont déjà des milliers et des milliers de patients, qui bossent déjà 10, 11, 12 heures par jour, on ne va pas leur demander en plus de venir le week-end mais on peut trouver des marges de manœuvre", a-t-il ajouté. "L'obligation, ce sera la dernière décision si on constate une carence parce que (...) on n'a pas su organiser une permanence des soins améliorée" dans certains territoires. Du côté de la fameuse "taxe lapin" qui vise à sanctionner les patients pour les rendez-vous médicaux non honorés, elle pourrait "sans doute" prendre la forme d'une "petite retenue". "Je souhaite que ça aille vite, d'ici l'été on trouvera quelque chose", a-t-il assuré. 

[Avec l'AFP] 

 

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