Mais cette "revalorisation importante" de "20% des honoraires des généralistes" (si l'on inclut la hausse de 1.5 euro décidée par le règlement arbitral), couplée à une montée en charge du forfait médecin traitant -issu de la fusion du forfait patientèle, de la ROSP et du forfait structure- n'est pas sans contrepartie sur l'accès aux soins, sur la pertinence mais aussi sur l'évolution des modes de rémunération. "Il y aura un accord sur tout ou un accord sur rien", a désormais coutume de résumer Thomas Fatôme.
"Nous avons proposé de nous engager collectivement sur un certain nombre d'objectifs sur l'accès aux soins, pas seulement des objectifs principiels mais aussi des objectifs chiffrés, a-t-il insisté. Augmenter le nombre de médecins qui s'installent chaque année en libéral, augmenter les patientèles médecin traitant de 2% par an, les files actives de 2% par an, atteindre les 10000 assistants médicaux à la fin de l'année 2024 et continuer cette dynamique, couvrir l'ensemble du territoire sur la permanence des soins…". Et de marteler : "Il ne s'agit pas que d'une négociation tarifaire, il s'agit d'une négociation qui doit permettre de redonner un accès aux soins aux assurés, au médecin traitant notamment pour les patients en ALD."