En 2024, l'hôpital de Laval a pratiqué 400 interruptions volontaires de grossesses, soit une centaine de plus que les années précédentes. Une augmentation qui s'explique par son inscription dans la constitution, suppose Margaux Ripaud, médecin généraliste et référente de l'unité Orthogénie de l'établissement, à nos confrères de Ouest France. "Avant les femmes gardaient les enfants qu'elles ne désiraient pas, parce que c'était compliqué d'avoir une IVG." Aujourd'hui, la difficulté est ailleurs en Mayenne car seuls les hôpitaux peuvent prescrire un tel acte, que l'interruption de grossesse soit médicamenteuse ou "par aspiration". Une situation qui allonge les délais et ainsi que les angoisses liées à cette attente. 

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