Pour une plus grande lisibilité, le site web, conçu avec une animation 3D, se compose de quatre rubriques. La première est consacrée aux étudiants et propose de consulter les lieux de stage et d’hébergement ainsi que les aides financières. "Pour nous qui gérons le centre de santé, nous pensons que les étudiants sont une cible intéressante. Avant de se lancer et de s’installer en libéral, peut-être auront-ils envie d’essayer l’expérience du salariat qui possède des avantages assez recherchés par les jeunes", précise le président de la communauté de communes.
La seconde rubrique s’adresse aux professionnels de santé et permet de découvrir le centre de santé, la CPTS, le centre hospitalier de Figeac, les différents modes d’exercice, mais aussi de visualiser une carte répertoriant l’ensemble du paysage médical dans le secteur. "L’idée est de montrer cette dimension très collective autour de la santé. Nous voulons montrer tout ce qui existe mais aussi, faciliter la prise de contacts, car savoir communiquer est une chose mais toucher les personnes en est une autre."
La troisième section vise, elle, à faire découvrir le territoire en présentant tous les dispositifs d’accueil pour les nouveaux arrivants, les logements, les transports, les structures de la petite enfance et les activités culturelles et touristiques. La dernière rubrique est un espace dédié aux témoignages des professionnels de santé qui se sont installés sur le territoire, dont celui d’une IPA et celui de médecins qui ont posé leurs valises dans le centre de santé.
Au total, il aura fallu "près d’une année pour lancer le site internet". S’il a fallu du temps pour monter ce site web, il a aussi fallu trouver les fonds indispensables à sa mise en œuvre. "Tout cela a un coût et nous avons dû rechercher quelques soutiens financiers. Sur les 10.900 euros nécessaires, l’ARS a apporté un financement de 4.000 euros et la CPTS, de 1.000 euros. Cela était un outil dont nous avions besoin. Nous devions 'donner à voir' de manière numérique, ce que nous pouvons offrir, indique Vincent Labarthe. Il y a énormément de concurrence. Des départements et même parfois, des régions, se sont organisés sur le sujet. Il faut aller chercher des outils nouveaux pour attirer les professionnels."
