De plus, afin de renforcer l’offre de soins de proximité, "les 900 officines en difficulté situées dans les territoires ruraux et dépourvues de médecins généralistes feront l'objet d'un accompagnement prioritaire, par des aides financières et le développement de missions de soins de proximité", ajoute la FSPF. En contrepartie, les pharmaciens pourront déployer le dispositif Osys "beaucoup plus rapidement que prévu" dans les zones désertifiées, dans le cadre du dispositif maisons France santé, a ajouté Philippe Besset. L’expérimentation "Orientation dans le système de soins", lancée en Bretagne et étendue aux régions Centre-Val-de-Loire, Corse et Occitanie en novembre dernier, vise à permettre aux pharmaciens d’apporter une réponse de premiers recours pour six situations définies (angine, cystite, plaies, brulures, conjonctivite et piqûre de tique). Ils pourront ainsi réaliser des tests d’orientation diagnostique pour les angines ou les cystites, avec prescription d’un traitement si nécessaire, renouveler les ordonnances de contraceptifs oraux jusqu’à six mois après leur expiration ou encore prolonger, jusqu’à trois mois, le renouvellement de traitements chroniques stables (comme l’hypertension ou le diabète), afin d’éviter toute rupture de soins. "En avant pour renforcer le rôle des pharmacies d'officine comme avant-postes de l'accès aux soins du quotidien dans nos territoires !", s'est réjouie sur LinkedIn Cécile Lambert, rapporteure générale de l'article 51.
Ce protocole d’accord marque "une avancée concrète dans la transformation du rôle des officines, en les inscrivant pleinement dans la réponse aux besoins de santé de proximité". Sa mise en œuvre "fera l’objet d’un suivi régulier", assurent les tutelles.
[Avec l'AFP]