Revalorisations d’honoraires, subventions et promesse de négociation… "Les pharmaciens ont réussi à se faire entendre des pouvoirs publics" écrit la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) dans un communiqué publié le 7 juin dernier. Une semaine plus tôt, 90 % des officines faisaient pression sur la Cnam en baissant le rideau lors d’un mouvement de grève nationale. Un pari visiblement réussi, "les dernières propositions de l'Assurance maladie comprennent des revalorisations d'honoraires qui permettront de sécuriser l'activité des entreprises officinales et assureront l'indispensable soutien aux officines de proximité", a estimé la FSPF. Certaines des revalorisations interviendront "dès cette année et l'année prochaine, notamment une augmentation des honoraires de dispensation, des honoraires de garde et de l'astreinte".  

Autre pan important de cet accord, l'instauration d'un nouveau cadre réglementaire qui laissera la possibilité aux officines de négocier le prix d'achat avec les laboratoires. En effet, jusqu'à présent, les pharmaciens disaient perdre de l'argent en substituant des médicaments biologiques (distincts des médicaments chimiques) par un type de médicament similaire moins cher, à l'image des génériques. À ce sujet, Philippe Besset, président de la FSPF, s’est confié à l’AFP, "cela change pas mal la donne économique" car "cela nous permet de nous engager à fond dans la substitution et de faire faire des économies à l'Assurance maladie"

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