Il y a un an, presque jour pour jour, était annoncé le lancement de Vaucluse Santé Attractivité. Et depuis, ce dispositif a permis l’installation de cinq praticiens libéraux dans le département, dont quatre médecins généralistes et un spécialiste. Vaucluse Santé Attractivité est uniquement destiné aux praticiens libéraux, et l’aide à l’installation des médecins salariés est gérée directement par le département. Au cours de sa première année de fonctionnement, il a accompagné 22 dossiers, dont 14 de médecins généralistes et 8 d’internes. "Les praticiens accompagnés ne se sont pas encore tous installés dans le département. Certains cherchent toujours l’endroit où ils veulent habiter, mais nous avons bon espoir", explique Charlotte Reungoat, cheffe de projet santé à l’agence Vaucluse Santé Attractivité. 

 

"Un accompagnement hyper personnalisé"

Le dispositif accompagne les médecins, mais aussi leur famille ou conjoint. "Notre accompagnement est ainsi hyper personnalisé. Concrètement, quand un praticien nous contacte, il nous explique son projet professionnel : à quel rythme il veut travailler, sous quel type de contrat, s’il a un projet de monter une MSP, etc., détaille Charlotte Reungoat. Il nous explique également ses besoins sur le plan personnel : s’il a une famille, des enfants à scolariser, un conjoint ou s’il cherche un logement…"  

L'agence met ensuite le praticien en contact avec les autres médecins du territoire, par exemple pour effectuer dans un premier temps des remplacements. Si besoin, il est également mis en relation avec la mairie, les crèches et les écoles. Des annonces pour des logements sont aussi proposées. "Les médecins et internes qui nous contactent sont généralement orientés par l’ARS ou l’Ordre des médecins", précise-t-elle. 

Le dispositif a été créé par un collectif regroupant l’ARS, le conseil de l’Ordre des médecins du Vaucluse, la MSA, la CPAM, la Région et le département, qui en assurent le financement. Ce financement collectif lui permet de fonctionner de manière plutôt autonome, contrairement à d’autres territoires où la gestion de la santé est directement assurée par le conseil départemental. 

 

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