Un médecin généraliste ayant une patientèle "médecin traitant" constituée (ou en cours de constitution), une infirmière "au sein de la structure ou à proximité", une ouverture au public au moins cinq jours par semaine, des tarifs sans dépassement d’honoraires, des rendez-vous proposés dans les 48 heures "en cas de nécessité médicale [et] à moins de trente minutes du domicile du patient". Les critères du réseau France santé sont "simples", assure l'ARS Île-de-France qui a lancé officiellement le 10 décembre, au sein de la MSP de Juvisy-sur-Orge (qui compte 18 professionnels de santé), le déploiement du réseau francilien des Maisons France santé. Cette "labellisation permettra notamment d'aménager un nouvel étage pour accueillir de nouveaux professionnels de santé", ont expliqué les responsables auprès de l’AFP. "Nous avons en perspective une infirmière de pratique avancée, les futurs docteurs juniors, et nous voulons que nos médecins puissent avoir s'ils le souhaitent un espace pour des assistants médicaux", a expliqué Marcela Barbin, la coordinatrice de la maison de santé, toujours auprès de nos confrères.  

Denis Robin, directeur de l'ARS Ile-de-France a également signé un accord avec 16 maisons et centres de santé locaux de ce département francilien. Objectif : labelliser près de 120 structures "dans les prochains jours dans l’ensemble des départements franciliens", assure l'agence qui rappelle, dans un communiqué de presse, que l'objectif du déploiement de ce label sur le territoire, "en partenariat avec les Préfets et les Conseils départementaux, répond aux besoins de soins de proximité des Franciliennes et des Franciliens dans les territoires les moins dotés en professionnels de santé". 

Parce que "l’accès aux soins est encore trop souvent une source d’angoisse", ce réseau, présenté par le Premier ministre le 15 septembre dernier, vise à bâtir, "d’ici 2027, un réseau de 5.000 sites France Santé, pour une offre de soins accessible à tous les Français en 30 minutes dans chaque bassin de vie", avait alors précisé Sébastien Lecornu sur son compte LinkedIn. Objectif : déployer une quinzaine de structures dans chaque département d’ici fin 2025, soit 2.000 structures labellisées d'ici l'été prochain, grâce notamment à une enveloppe de 130 millions d'euros, en 2026. Pour les accompagner, l'Assurance maladie ou l'Agence régionale de santé (selon le statut des établissements concernés) apporteront un financement annuel pouvant aller jusqu'à 50.000 euros. Pour les premières structures labellisées, "c'est une négociation qui aura lieu soit avec l'Assurance maladie, soit avec l'ARS au début de 2026", a précisé Denis Robin.  

 

RETOUR HAUT DE PAGE