Attirer les médecins sur la base du volontariat, c'est le défi risqué que s'est lancé la maison de santé de Langogne, en Lozère. Alors que fin juin, l'ARS Occitanie dévoilait la liste des "zones prioritaires pour l'accès et la solidarité territoriale", le village de 3.000 âmes s'est révélé être parmi les territoires les plus fragiles. D'ici septembre, la MSP, qui compte pour le moment trois médecins généralistes dont un sur le départ, espère accueillir chaque semaine des médecins, docteurs juniors et/ou internes, sur la base du volontariat. "Un programme auto incitatif afin de rendre service à la population" avance Didier Jaffre, directeur de l'ARS, à nos confrères de Midi Libre.  

Déjà équipée et à proximité d'un hôpital la maison de santé s'avère "être un vrai avantage pour les jeunes qui veulent se former et hésitent". À quoi s'ajoute un guide de vie professionnelle "Med in Occ", recensant tous les services et aides à l'installation disponibles dans la région. "Les personnes viennent et repartent, elles ne restent pas forcément mais… on sème des graines", lance Cécile Trioulier, médecin généraliste à la MSP et maitre de stage universitaire, toujours à nos confrères. Bien que sa condition d'exercice soit devenue plus difficile depuis le départ d'un de ses confrères il y a 4 ans, elle en est certaine : "Celui qui veut rester, restera !". 

La MSP espère que l'initiative prendra, de son côté Didier Jaffre confie "négocier pour une incitation financière". 

 

[Avec Midi Libre] 

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