La nuit du 11 au 12 janvier n'a pas été de tout repos à Étables, en Ardèche (Auvergne-Rhône-Alpes). Des cambriolages en série ont frappé le petit village de moins de 1.000 habitants. Parmi les victimes, un institut de beauté, un salon de coiffure, mais aussi la maison de santé de la commune. "Nous sommes profondément choqués et indignés par cet acte insensé", confie Céline Jollivet, coordinatrice de la MSP : “Quiconque s’en prend à une structure de santé, qui existe pour servir et soigner la population, agit non seulement avec bêtise mais aussi avec un mépris total pour la communauté."  

Sur place, les dommages sont importants, deux portes et deux volets détruits lors de l'effraction, le tout "pour un butin dérisoire, un simple paquet de papillotes", déplore Céline Jolliver. "Au-delà de ces dégâts matériels, cet événement a perturbé notre fonctionnement, reprend la coordinatrice. Nous avons dû consacrer un temps précieux à gérer des démarches administratives (déclaration à la gendarmerie, contacts avec les assurances) au lieu de nous concentrer sur notre mission première : la santé de nos patients." 

Sur son site, le ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Famille, recense 20.000 signalements de violences chaque année à l'égard des professionnels de santé, ainsi que 5.000 atteintes aux biens. "Ce saccage gratuit n’a aucun sens, et nous ne comprenons pas la logique derrière un tel acte", se désole Céline Jollivet. Une incompréhension d'autant plus grande, qu'à la MSP d'étable, "les règlements se font par carte ou chèque via le tiers payant". Des actes qualifiés de "absurdes" et "profondément injustes envers des structures qui n’existent que pour aider les autres". 

Si les praticiens ont pu reprendre leurs activités dès lundi matin, "cela n’efface en rien notre colère et notre incompréhension", conclut la coordinatrice de la structure. 

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