Menée du 4 novembre au 31 décembre 2024, une enquête conjointe de la FémasIF, fédération francilienne des maisons de santé, et de l’URPS sages-femmes Île-de-France, a sondé les quelques 152 sages-femmes exerçant en MSP en Île-de-France*. Seules 16 réponses ont été collectées, ce qui n'en fait pas un échantillon représentatif, précise un communiqué commun que Concours pluripro a pu consulter. Pour autant, "il est tout de même instructif de relever les tendances dans les réponses obtenues des sages-femmes qui ont souhaité s’exprimer", ajoute-t-il. Une photographie précisant, à travers les expériences individuelles, les réalités vécues par les sages-femmes en MSP en Île-de-France. 

Des répondantes âgées en moyenne de 39 ans, exerçant majoritairement dans le 75, le 92, le 78 et le 94, et dont la plupart ont suivi des formations annexes (échographie, contraception et IVG, gynécologie ou médecine fœtale). De plus, la majorité d'entre elles ont connu, post-études, "une période en hôpital suivie par un exercice libéral en ville, puis par une entrée en MSP". 

"Sortir de l'exercice isolé" 

Avant d'intégrer leur maison de santé, 69% des sages-femmes répondantes déclarent connaître l’exercice pluriprofessionnel, "sans avoir de connaissances spécifiques sur les maisons de santé". En revanche, cinq indiquent faire partie de l’équipe qui a créé la MSP.  

Pourquoi ont-elles choisi ce mode d'exercice ? Pour sortir de l’exercice isolé, pour pratiquer en interprofessionnel, pour collaborer en équipe, monter des projets et actions de santé, ou encore améliorer la prise en charge des patients et de leurs conditions de travail, révèle l'enquête qui ajoute que "bien que la méconnaissance initiale des MSP soit fréquente, leur adoption témoigne d’un intérêt croissant pour cette forme d’exercice, perçue comme innovante et porteuse de sens".

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