Le ministre a souligné la nécessité de renforcer les collaborations entre soignants, via les CPTS. Ces réseaux, qui devront mailler "tout le territoire d'ici fin 2023", doivent se mobiliser "prioritairement" sur le sujet des déserts médicaux, avec l’appui de l'Assurance maladie. "Pour aider les personnes en ALD, les personnes âgées, les personnes handicapées, les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire à trouver en priorité un médecin traitant". 733 CPTS sont en cours de réalisation et de projet et 306 ont déjà signé leurs contrats ACI signés.
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Pour "gagner du temps médical", le nombre d'assistants médicaux va ainsi être porté à 10 000 "à horizon 2025", contre 3 000 contrats signés fin avril, a rappelé François Braun dans son discours.
En attendant, afin de faire "avec les ressources que nous avons", le ministre encourager les médecins généralistes à "donner un peu de leur temps au service des territoires fragilisés". Il poursuit : "Des consultations avancées de spécialistes, de médecins généralistes, remplacés si besoin dans leur territoire d’origine quelques jours par an y compris par un docteur junior, des systèmes de recours par téléconsultations … voici autant de leviers que je souhaite soutenir et inciter".
Un service d'accès aux soins devrait voir le jour "dès l'année 2023", afin de rediriger vers des médecins en ville des personnes appelant pour un soin non programmé. "Je ne souhaite pas imposer de formule toute faite mais je demande à ce que nous construisions ensemble un principe de responsabilité territoriale le jour, la nuit et le week-end, et que nous le fassions vivre partout, sans aucune exception".