Il veut aussi aller "plus loin" vers l'extension des compétences des "pharmaciens et des kinésithérapeutes". Ce que salue la FFMKR dans un communiqué : "Le Premier ministre a pris conscience de l’intérêt de s’appuyer sur les 100.000 kinésithérapeutes de France pour agir concrètement en faveur de la santé des Français", avant de citer les mesures de la proposition de loi transpartisane sur la kinésithérapie qui représente, à ses yeux, "le vecteur législatif idéal pour améliorer concrètement l’accès aux soins".
De plus, a poursuivi Michel Barnier, "nous allons déployer plus rapidement les assistants médicaux, les bus de santé, les regroupements de professionnels de santé" et davantage nous appuyer "sur les nouvelles technologies, la télémédecine, la télésurveillance" et l'intelligence artificielle. Le gouvernement projette encore de faire appel aux "médecins retraités, en leur permettant de reprendre du service avec un cumul favorable entre rémunération et retraite", et de "s'attaquer à la simplification et à la suppression" de la "paperasse", qui complique le travail des professionnels.
Le Premier ministre a enfin promis "d'investir" dans la "prévention" notamment "des comportements à risque, l'intensification des dépistages, le développement du sport-santé", rappelant enfin sa volonté de faire de la santé mentale la "grande cause nationale" 2025.
[Avec l'AFP]