Article publié dans Concours pluripro, janvier 2024
 

Avant de rejoindre le monde de la santé, elle a d'abord travaillé dans le milieu artistique, puis dans l'animation auprès des enfants. "Et très vite, raconte Charlène Delhoménie, je me suis retrouvée à travailler sur le montage des projets avec plusieurs partenaires. Ça me plaisait et j'ai voulu obtenir une qualification qui mette en lumière mon expérience de coordination... car j'en faisais déjà sans avoir le diplôme." Au bout de dix ans sur le terrain dans les maisons de quartier et dans les projets, elle décide de se former à la coordination et obtient un diplôme d'État de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport, développement de projet, territoires et réseaux (Dejeps). "Je l'ai fait pour officialiser mes compétences mais aussi pour m'améliorer. Depuis, je ne m'occupe plus que de la coordination, qui est devenue un terrain de jeu inépuisable !"

En 2020, au beau milieu de la crise Covid, Charlène Delhoménie est recrutée comme coordinatrice atelier santé ville au centre communal d'action sociale d'Elbeuf-sur-Seine. "Il s'agissait surtout de prévention santé dans les quartiers prioritaires de la ville." Pendant deux ans, elle aide au développement des projets, notamment à la création de la CPTS du Territoire elbeuvien. "Je ne savais pas du tout ce que c'était. J'ai donné un coup de main aux professionnels de santé, les 'têtes pensantes', afin qu'ils montent cette organisation territoriale." En 2022, les professionnels lui proposent d'en être la coordinatrice. "Je ne m'y attendais pas, car ce n'est pas mon domaine, mais je défends la coordination comme une technicité. Je ne connais pas la santé, mais je maîtrise la coordination, et c'est ma grosse plus-value. Je sais fédérer des gens autour d'une table et autour d'un projet que je ne connais pas mais que je peux apprendre..."

Nous devons recréer du lien entre les gens : ils doivent communiquer, se parler et se rencontrer
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