"Nous avons commencé petit, avec quelques associations sportives pilotes, notamment le tennis de table, la marche nordique et la danse, révèle Cécile Tshilenge-Birba. L'idée était de faire découvrir différentes activités physiques. Et que d'autres associations s'inscrivent dans le dispositif de façon à permettre aux bénéficiaires de découvrir d'autres sports, comme la boxe, le yoga, le canoë-kayak..." D'une durée de trois mois, le programme "Sport-santé bien-être sur prescription" se clôture par un dernier bilan médical ainsi que des tests de condition physique. "Le but, c'est qu'au sortir de ce programme, il y ait une orientation vers une association sportive ou une poursuite autonome", rapporte-t-elle, ajoutant qu'au fil des années, une "affinité" s'est créée entre les participants. "Le programme, et le sport-santé de manière plus générale, possède une dimension sociale forte. Nous avons donc réfléchi à la possibilité de renouveler le programme, afin qu'ils puissent poursuivre le dispositif durant trois mois supplémentaires."
Quid des financements ? "On a répondu à des appels à projets, notamment celui de l'ARS sur la thématique sport-santé bien-être pour les deux premières années, précise Cécile Tshilenge-Birba. Ensuite, on a eu un financement triennal à la suite d'un appel à manifestation dans le cadre des Jeux olympiques." Afin de maintenir l'action engagée, le CMS a répondu à d'autres appels à projets spécifiquement destinés aux maisons sport-santé.
En 2022, le CMS a été labellisé maison sport-santé (MSS), une forme de "reconnaissance du travail initié depuis 2018", se réjouit Cécile Tshilenge-Birba. Si, au début, le centre pensait accueillir une dizaine de personnes, le dispositif compte aujourd'hui 80 bénéficiaires.