"Aujourd’hui liberté d’installation, l’année dernière valeur du "C" (revendication phare du "50 euros" qui aurait représenté un doublement du tarif de la consultation) ces opposants résolus restent avant tout attachés à la survivance de leur exercice traditionnel ; survivance via trois de ses caractéristiques résiduelles, autonomie/individualisme de l’exercice, paiement à l’acte et liberté d’installation, caractéristiques dont on ne peut nier qu’elles peuvent constituer des attraits.
Or, au lieu de cela, c’est le contraire qui était mis en avant par l’assurance maladie dans la négociation, avec la promotion en ambulatoire, d’un "exercice coordonné" à l’image de ce qui se passe dans l’ensemble des pays développés et - il faut le dire - à la satisfaction d’un nombre croissant de jeunes (et de moins jeunes) praticiens en activité … et en aval des patients eux-mêmes. Cet exercice coordonné signifiant l’abandon de l’installation en cabinet isolé, le regroupement avec d’autres professionnels soignants et services sociaux, avec lesquels une coopération accrue est requise et vraisemblablement de nouveaux modes de rémunération, si ce n’est le salariat longtemps honni.
A ce stade, on peut rappeler, que l’exercice libéral de la médecine continue d’être fondé sur les principes établis en 1927. On peut aussi se remémorer que ces principes avaient été transcrits dans la loi républicaine et inscrits dans le code de la sécurité sociale en 1971, simultanément à la généralisation de la convention médicale (voir l’encadré ci-dessous).