Article publié dans Concours pluripro, novembre 2025
 

Si "à l'origine", elle s'est orientée vers un master 2 pour poursuivre son cursus universitaire et développer des compétences transversales, "c'est seulement après un stage [qu'elle a] voulu [s]'orienter, en parallèle de [son] activité libérale, dans la recherche", explique Amélie Kechichian. Diplômée en 2016 d'une école de kinésithérapie parisienne, elle a débuté sa carrière en effectuant pendant un an des remplacements en libéral, à Paris et à La Réunion, attirée par la liberté d'organisation qu'offre ce mode d'exercice. "J'étais aussi particulièrement intéressée par la prise en charge des pathologies du rachis, notamment les lombalgies et les cervicalgies, principalement représentées en ville."

De retour de La Réunion, Amélie Kechichian débute une collaboration dans un cabinet libéral en même temps qu'un master 2 "Recherche et organisation en santé" à l'université Paris-6 [devenue Université Paris Cité, NDLR]. "Ce parcours n'était pas spécifique aux kinésithérapeutes, il était ouvert à tous les professionnels de santé intéressés par la recherche en réadaptation." Son objectif : élargir l'éventail de ses possibilités pour son activité professionnelle. Dans ce cadre, elle s'envole pour Montréal afin d'effectuer un stage de six mois au sein de l'unité de recherche clinique en orthopédie du centre de recherche de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont. Elle découvre, aux côtés de François Desmeules, l'univers de la recherche et, par la même occasion, son appétence pour ce domaine.

Focus

Bio express

> 2016 : diplômée de l'IFMK Efom à Paris
> 2019 : exercice libéral monoprofessionnel et enseignante à l'UGA
> 2021 : collaboratrice au Pôle de santé interprofessionnel de Saint-Martin-d'Hères
> 2024 : lauréate de la 2e édition du prix des thèses "Politiques et interventions en santé publique", organisé par la DGS
> 2024 : maîtresse de conférences au département de kinésithérapie de l'UFR de médecine (UGA)

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