Rencontre
Entre son activité en maison de santé et son engagement syndical, le masseur-kinésithérapeute a le sens du collectif. Il sait ce qu'il veut et se met au service de ses patients, de ses collègues et de l'interprofessionnalité.
Article publié dans Concours pluripro, février 2023
Son souhait de travailler dans le secteur de la santé remonte au collège : "J'aimais tout ce qui touchait au vivant, à l'humain et j'avais envie d'aider les autres", explique Mathieu Noirot. À l'issue de sa première année commune aux études de santé, les portes de la médecine ne s'ouvrent pas, celles de la chirurgie dentaire ne l'intéressent pas. Dans sa short-list restent "sage-femme" et "kiné". "J'ai beaucoup hésité. Mais j'ai choisi kiné pour la diversité de carrière que cela permettait : passer de la gériatrie à la pédiatrie, du sport au vestibulaire…" Le voilà donc étudiant à l'Institut de formation en masso-kinésithérapie (IFMK) de Toulouse-Purpan. Et il confesse une première année chaotique : "Le concours de la Paces est vraiment trop dur, physiquement et mentalement. Comme beaucoup d'autres, j'ai passé une année ensuite à décompenser…" Mais son redoublement lui laisse du temps pour s'investir dans la vie étudiante, et son premier projet sera l'Hôpital des nounours, une association qui propose aux étudiants en santé de devenir "nounoursologues" : ces derniers "examinent et soignent" les peluches qui leur sont présentées par des enfants de 3 à 6 ans. Des rencontres qui permettent de désangoisser les enfants face aux blouses blanches tout en familiarisant les futurs professionnels avec les jeunes patients.
