Santé numérique
L’intelligence artificielle (IA) se développe à une vitesse exponentielle en santé. Et elle vient s’interposer dans le colloque singulier entre le médecin et son patient... De là à remplacer le médecin ? La question a été posée au 11e Congrès de la Société française de médecine prédictive et personnalisée.
Article publié dans Concours pluripro, octobre 2025
En 2026, le marché mondial de l’IA appliquée à la santé devrait atteindre 45,2 milliards de dollars. Aide au diagnostic, choix des traitements, optimisation de l’organisation des soins… L’IA s’immisce de plus en plus dans le cabinet médical. Et entre le médecin, le patient et l’outil IA, c’est désormais "un ménage à trois", illustre Luc Ferry, ancien ministre de l’Éducation nationale, lors de la table ronde "IA comme 'révolution' de la décision médicale : quels enjeux éthiques ?" au 11e Congrès de la Société française de médecine prédictive et personnalisée, le 9 octobre dernier. L’IA concerne aujourd’hui toutes les spécialités mais surtout celles ayant recours à l’image (radiologie, anatomopathologie, dermatologie, ophtalmologie...) où elle démontre un vrai potentiel dans l’analyse d’images médicales complexes. À l’exemple de l’outil d’IA autonome IDx-DR, autorisé en 2018 par la Food and Drug Administration, pour la détection de la rétinopathie diabétique.
