À 35 ans, Lorène Vivier fait partie des visages de la campagne. Aux côtés de sa sœur Marine, devenue son aidante, elle rappelle l’urgence de soutenir les travaux scientifiques : "C’est primordial d’accélérer la recherche pour trouver une solution, au moins pour pouvoir stabiliser la maladie."
L'ARSLA espère réunir 20 millions d’euros pour financer ce nouvel "institut Charcot", une structure "hors les murs" qui rassemblera à distance chercheurs, cliniciens, patients et associations autour d’un même objectif : coordonner la recherche sur la SLA et les autres maladies neurodégénérative.
"La recherche en France était dispersée, avec des équipes solides mais […] manquant de coordination et de moyens pour avancer plus vite", explique Edor Kadashi, de l’Institut du cerveau, l’un des fondateurs de ce nouvel institut. Pour Luc Dupuis, directeur de recherche à l’Inserm, ce projet doit permettre de "changer d’échelle" et d’ouvrir la voie à de nouvelles méthodes : "Nous voulons utiliser l’intelligence artificielle pour exploiter les données cliniques et évaluer plus tôt des pistes thérapeutiques."