Nolwenn Tourniaire
Nolwenn Tourniaire, patiente partenaire © N.T.
Marielle Vinatier
Marielle Vinatier, médecin généraliste à la MSP de Questembert © M.V.
Justine Bodin
Justine Bodin, patiente partenaire © J.B
Alexandre Berkesse
Alexandre Berkesse, professionnel de santé publique © A.B.

Article publié dans Concours pluripro, janvier 2023

L’enjeu de l’accès aux soins pour tous génère aujourd’hui un climat social et relationnel sous tension et une forme dégradée de l’accès aux soins, tant du côté des patients qui ne bénéficient pas nécessairement du soin lorsqu’ils en ont besoin (mais uniquement lorsque celui-ci est possible) que pour les professionnels de santé qui marchent à flux tendu et peinent à libérer des créneaux de consultation pour les soins non programmés. Nous faisons empiriquement deux constats :

– depuis des années, le patient a été maintenu dans une posture passive, considérant que seul le professionnel de santé savait quelle serait la bonne décision en santé à prendre ;
– les connaissances et les compétences du patient issues de ses propres expériences sont rarement mobilisées car peu le reconnaissent acteur de (sa) santé.C’est pourquoi, dans ce contexte, contribuer à l’encapacitation du patient et du proche aidant, même dans le cas de soins non programmés, et ainsi poser les bases d’une relation partenariale, demande de penser et d’acter autrement la consultation en soignant sa relation à l’autre. Nous voyons dans la pratique à quel point la posture du professionnel et son attitude non verbale peuvent, tel un miroir, influer positivement ou négativement sur le déroulement de la consultation.

Faire "avec" le patient, et non plus seulement "pour" lui
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