À compter du lundi 1er septembre, diverses mesures seront mises en application, a rappelé hier sur ses réseaux sociaux le ministère de la Santé 

Suivant ce qu'avait annoncé l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) en juillet, sur les recommandations du Haut Conseil de la santé publique, le gouvernement a rappelé que certains critères d’éligibilité au don de sang vont évoluer. Des ajustements qui s’appuient "sur les dernières données scientifiques, afin d’assurer la sécurité des donneurs et des patients, tout en permettant à davantage de personnes de participer à cet acte solidaire", a rappelé l'Établissement français du sang sur son site. Ainsi, à la suite d'un tatouage ou un piercing, la contre-indication pour donner son sang passe de quatre à deux mois.  

Il sera également désormais possible de faire un don de sang deux mois après une séance d’acupuncture, de mésothérapie, de sclérose de varices ou une endoscopie avec instrument flexible, (contre quatre mois auparavant). De plus, l’implantologie dentaire avec substituts osseux ne sera plus considérée comme une contre-indication pour donner son sang.


Le programme national de dépistage néonatal va également évoluer. Trois nouvelles maladies sont désormais dépistées : les déficits immunitaires combinés (DICS), l’amyotrophie spinale infantile (SMA) et le déficit en acyl-coenzyme A déshydrogénase des acides gras à chaîne très longue (VLCAD). Cette extension porte désormais le dépistage à la naissance à 16 maladies graves et invisibles à la naissance. "Elle permet une prise en charge très précoce des enfants afin de réduire la survenue et la sévérité des symptômes", rappelle le ministère qui précise que "l’élargissement du dépistage néonatal s’inscrit en cohérence avec le 4e Plan maladies rares 2025-2030". 

Les centres régionaux de dépistage néonatal assureront le déploiement de ces trois nouveaux dépistages, en lien avec le Centre national de coordination du dépistage néonatal et les ARS. 


Dans le cadre de la lutte contre la fraude et de l’entrée en vigueur du décret relatif à la transmission des avis d’arrêt de travail au 1er juillet, un nouveau formulaire Cerfa papier devient obligatoire. Un document "sécurisé avec 7 points d’authentification (une étiquette holographique, de l'encre magnétique, etc.)" précise l'Assurance maladie. 

Ainsi, à compter du 1er septembre, "tout formulaire d’avis d’arrêt de travail papier non sécurisé sera rejeté par l’Assurance maladie et retourné au prescripteur pour qu’il réalise un avis d’arrêt de travail au bon format", prévient la Cnam. L’assuré, informé du rejet par sa CPAM, devra renvoyer "dans les plus brefs délais" le nouveau formulaire fourni par son professionnel de santé. 

RETOUR HAUT DE PAGE