Détecter la maladie rénale chronique à partir d'une goutte de sang capillaire et d'un échantillon d'urine, tout en utilisant des automates de biologie délocalisée. Le projet "Une goutte de sang et une goutte d’urine" a reçu, le 25 juin dernier, le prix de la coopération en santé lors des États généraux du cercle de réflexion Coopération santé. Une "action exemplaire", assure la Fondation Charles Mion - AIDER Santé sur les réseaux sociaux, qui co-porte le avec l’association France Rein Languedoc-Roussillon et les laboratoires Inovie. 

 

 

Environ "7 à 10%" de la population française présente une atteinte rénale, assure l'association France Rein sur son site. Une "maladie longtemps silencieuse, d’évolution progressive et sans possibilité de guérison", précise l'Assurance maladie, mais dont il est possible de ralentir l'évolution. Une urgence de santé publique, sachant qu'en France, 6 millions de personnes ont les reins malades et l’ignorent, poursuit France Rein… et lorsqu’elles s’en rendent compte, il est souvent tard. 
 


Déployé en Occitanie Est, "Une goutte de sang et une goutte d’urine" a mobilisé près de 16 sites, 4 CPTS et une quinzaine d'établissements de santé. Ainsi, "en dix jours, 1.196 personnes ont été dépistées dont 16 % sans antécédents médicaux, révélant des signes d’atteinte rénale", détaille Les Échos. Le point fort du projet : la diversité des professions impliquées, soit des médecins généralistes, des néphrologues, des infirmières de parcours, des techniciens, des biologistes, mais aussi des bénévoles associatifs, développent nos confrères tout en précisant que les équipes ont été formées et équipées pour réaliser les tests sur le terrain, avec l’appui du laboratoire de biochimie du CHU de Montpellier et de Nova Biomedical. "Une preuve que la prévention de proximité est possible, efficace et humaine", se réjouit la Fondation Charles Mion - AIDER Santé. 

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