D'autant que le dispositif gouvernemental "doit s’appuyer sur un cahier des charges national exigeant, établissant un socle commun de missions, tout en étant modulable en fonction des besoins locaux", "garantir à la population un accès universel aux soins, et aux professionnels, des pratiques en équipe et coordonnées" et "se construire avec tous les acteurs du territoire : collectivités territoriales, associations et usagers", détaille le communiqué. Les centres de santé se disent donc "prêts" à partager leur "expertise et expérience" pour "contribuer activement à la mise en place du futur dispositif, afin qu’il se traduise rapidement en avancées concrètes pour les patients, les territoires et l’égalité en santé".
Un dispositif dont le périmètre et les moyens doivent encore être précisés. Mais "si une structuration des soins de premier recours est aujourd’hui indispensable et urgente, elle ne peut se limiter à une simple labellisation des structures existantes ou à la création de guichets et plateformes d’information pour les patients", insistent-ils, tout en ajoutant que "la réponse la plus concrète et la plus efficace aux déserts médicaux reste le développement d’un réseau de centres de santé et de structures pluriprofessionnelles coordonnées volontaires pour s’engager dans des missions d’intérêt général". Et donc miser sur un "service public territorial de santé de proximité" pour "mailler tous les territoires afin de n’en laisser aucun de côté". Un "service public tenu au devoir de résultat, couvrant tous les territoires, organisé par les collectivités territoriales de tous niveaux, communes, établissement public de coopération intercommunale, départements, régions, ou encore par les hôpitaux publics, fondations, associations, universités etc.", détaillait en 2023 un communiqué commun de la FNCS, l’USMCS, l’IJFR et La Fabrique des centres de santé. Une proposition formulée depuis une dizaine d'années, assurent-ils.