Plus d'un an et demi après la publication des conclusions des Assises de la pédiatrie et de la santé de l’enfant en mai 2024, le ministère de la Santé a annoncé ce mercredi après-midi, dans un communiqué de presse, l'installation du comité de suivi des Assises de la pédiatrie et de la santé de l’enfant. "Une étape essentielle pour donner vie aux engagements des Assises de la pédiatrie et de la santé de l’enfant", assure Catherine Vautrin.  

Co-présidé par Adrien Taquet, ancien secrétaire d'État en charge de l'enfance et des familles, et Christèle Gras-Le-Guen, pédiatre et professeure de pédiatrie, le comité réunit des experts médico-scientifiques ainsi que l’ensemble des administrations centrales mobilisées sur la déclinaison des engagements des Assises, poursuit le communiqué.  

Parmi les membres : Julie Chastang, médecin généraliste en centre municipal de santé, maîtresse de conférences des universités et vice-présidente du Collège de la médecine générale (représentant la médecine générale) ; Fabienne Kochert, pédiatre et ancienne présidente de l'Association française de pédiatrie ambulatoire (représentant les pédiatres libéraux) ; Olivier Brissaud, chef du service des soins critiques pédiatriques et pédiatrie générale médico-chirurgicale au CHU de Bordeaux (néonatalogie, réanimation pédiatrique et maladies chroniques) ; Loïc de Pontual, pédiatre (axe prévention) ; Vincent Gajdos, pédiatre (axe enseignement) ; Alexandre Bellot (axe recherche) ; Catherine Vergely, représentante des usagers ; et Guillaume Bronsard, représentant des pédopsychiatres. 

 


Les Assises de la pédiatrie et de la santé de l’enfant ont permis de construire une feuille de route "ambitieuse", assur la ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, notamment autour de 4 axes majeurs : investir durablement dans la prévention auprès des parents, des enfants et adolescents ; améliorer l’organisation et la prise en charge sanitaire des jeunes ; améliorer la prise en charge et la réponse en matière de santé mentale des enfants et adolescents ; faire de la France une nation leader dans la recherche et l’innovation en pédiatrie et santé de l’enfant. 

Parmi les "premières avancées et concrétisations" relevées par le comité de suivi : l'annonce d'un registre sur la mortalité infantile "pour objectiver la situation et comprendre les causes précises", des actions de prévention (poursuite des politiques de vaccination, l’élargissement des dépistages néonataux, mise en œuvre de l’interdiction de fumer aux abords des lieux fréquentés par les enfants ou encore l’interdiction de l’usage des écrans pour les moins de 3 ans dans les lieux d’accueil du jeune enfant), le renforcement des urgences pédiatriques, l’augmentation du nombre d’internes en pédiatrie en formation dans tous les territoire, ou encore le renforcement des maisons des adolescents 

 

 

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