Article publié sur www.egora.fr

“Depuis sa création le Syndicat des médecins libéraux a toujours été fer de lance en matière de coordination entre professionnels de santé”, affirme le SML dans un communiqué diffusé ce jeudi 30 mars, assurant qu’il “entend bien le rester”. Constatant toutefois que les pouvoirs publics “nourrissent aujourd’hui une vision conceptuelle de la coordination des soins”, le syndicat de la Dre Sophie Bauer regrette “qu’ils ne la conçoivent qu’au travers de dispositifs rigides, structuro-centrés, caractérisés par leur manque de souplesse, et surtout imposés par la contrainte, aux médecins libéraux notamment.” 

Pour le SML, “le médecin libéral doit rester le pilote médical de la coordination” et la coordination “passe par un pilotage par un médecin libéral qui connaît le patient”. Dans son communiqué, il prône “une approche pragmatique fondée sur les réalités quotidiennes et surtout construite avec le patient et de ses besoins de santé”, appelant à permettre aux professionnels de santé  une approche pragmatique selon des modalités “simples et fluides” en se basant notamment sur des outils numériques. C’est, selon le syndicat, une approche qui constitue “la meilleure version de ce que doit être la coordination des soins”. 

Pour défendre ces idées et réfléchir à la coordination de soins dans son ensemble, le SML annonce qu’il organisera, au début de l’été, des États généraux de la coordination “afin de redonner la parole aux acteurs de santé de terrain, ceux qui la font vivre et la développent au quotidien”. “Ce moment sera l’occasion de réunir tous les acteurs et professionnels de santé dans une démarche pragmatique et concrète au bénéfice des patients”, écrit ainsi sa présidente. 

Dans ce communiqué, le SML annonce par ailleurs qu’il a fait le choix de quitter les Libéraux de santé, intersyndicale créée en septembre 2021 avec 10 autres structures pour “défendre l’exercice libéral”. Le syndicat fait savoir qu’il ne se reconnaît plus “dans les prises de positions contre-productives et dogmatiques pour l’avenir du système de santé français, défendues par les syndicats membres de cette organisation”. 
 

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