"Médecins libéraux, ne nous trompons pas de combat." L’appel émis le 28 janvier par l’URPS médecins libéraux Centre Val de Loire est sans équivoque. "Nous sommes en phase avec les contestations exprimées par les médecins libéraux, notamment les généralistes, dans le mouvement revendicatif actuel, précise Pierre Bidaut, son président. En revanche, nous souhaitons rappeler que les CPTS ne sont pas la cause de nos maux, au contraire." Car certains médecins généralistes étendent leur mouvement de grogne à la mise en œuvre de ces structures. D’ailleurs, le collectif "Médecins pour demain" appelle ses sympathisants à se désengager de leurs CPTS : "Ne vendez pas votre âme aux ARS ! (…) Le 1er février, libérons-nous des CPTS".
"Cela rejoint un mouvement d’humeur que l’on constate sur les réseaux sociaux ou lors de conversations informelles. De plus en plus de praticiens libéraux prennent leurs distances avec les CPTS, et certains se sont même déjà retirés de projets où ils étaient impliqués", explique Pierre Bidaut, qui a eu des échos similaires en provenance d’autres régions de France. En Centre-Val-de-Loire, cette méfiance a de quoi alerter : le territoire, qui se distingue par sa faible démographie médicale, affiche un taux de couverture par des CPTS proche de 100%.
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