Au quotidien, les professionnels de la CPTS Marseille 2 et 3 sont confrontés à de la grande précarité. En effet, les quartiers dans lesquels ils travaillent sont souvent considérés comme les plus pauvres d’Europe. Ici, les logements insalubres sont une réalité bien prégnante contre laquelle les professionnels de santé tentent de lutter. "En tant qu’infirmière à domicile, je rencontre beaucoup de situations où des pathologies sont décompensées à cause de logements indignes", témoigne ainsi Naouel Helloub, co-directrice de la CPTS, qui coordonne la mission. Avant de citer les "moisissures aux murs", "l’absence d’eau chaude", des "insectes et des punaises de lit", du "plomb", des appartements "sans fenêtres", ou encore des "réchauds à gaz posés à même le sol pour chauffer la pièce des enfants"… 

Face à ces situations, les soignants de la CPTS Marseille 2 et 3 se sont souvent trouvés démunis, ne sachant comment aider des patients coincés dans des logements insalubres. "À la base, nous ne sommes pas formés pour savoir quel service appeler, vers quelle association se tourner, si on constate lors d’une visite que le patient vit dans un logement indigne", explique Naouel Helloub. 
 

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