Pourtant, cette mesure ne suffit pas à désamorcer les tensions. Le 19 juin dernier, la CPTS reçoit un courrier du maire de La Roche-sur-Yon : "Je note toutefois qu'il ne s'agit pas d'une démission", écrit Luc Bouard, avant de compléter : "dans ce contexte […] j'ai demandé aux services municipaux de suspendre, jusqu'à la fin du processus électoral, toute relation technique directe avec la CPTS Centre-Vendée". Une décision qu'il justifie par "un risque de confusion des rôles", "de récupération politique" et un message brouillé à destination des citoyens.
Sonné par le courrier municipal, Romain Bossis a annoncé, lundi dernier, sa démission de la présidence de la CPTS. Un choix poussé par la "décision extrême, aussi brutale qu'incompréhensible" de Luc Bouard. "J'ai reçu beaucoup de soutien, y compris de la part de maires de partis politiques opposés au mien, qui ne trouvent pas cette décision républicaine et y voient une instrumentalisation de la santé", confie le médecin généraliste. Désormais libéré de ses fonctions, il affirme reprendre sa "liberté de parole sur les sujets de santé".