Auditionné hier devant les commissions des Affaires sociales et de la Culture du Sénat, Philippe Baptiste, ministre de l'Enseignement supérieur, accompagné de Yannick Neuder, ministre de la Santé, a estimé que la réforme [des études de santé de 2019, NDLR] a "en partie réussi" à atteindre ses objectifs, mais présente certaines "insuffisances", comme le rapporte l’AFP. Les deux ministres ont reconnu que la flexibilité donnée aux universités avait conduit à une "trop grande hétérogénéité des systèmes de formation", tant dans "les modalités de sélection" que dans "les parcours eux-mêmes". Par exemple, en Île-de-France, plus d’une centaine de parcours existent, générant des inégalités. De plus, les meilleurs étudiants se tournent principalement vers le PASS, tandis que ceux en LAS "réussissent un peu moins bien".