Le 18 septembre, entre 85% et 98% des pharmacies avaient baissé le rideau pour dénoncer la réduction des remises commerciales sur les médicaments génériques, actée au début du mois d'août par le gouvernement Bayrou. Face à la grogne, le nouveau gouvernement a ainsi pris la décision, et ce, dès le lendemain du mouvement de contestation, de revenir en partie sur cette décision, comme le rapporte l'AFP. Ainsi, l'État a accepté de réduire à 198 millions d'euros, l'effort de baisse des prix demandé, contre 241,5 millions d'euros demandés jusqu'à alors, a indiqué dans un communiqué l'Union de syndicats de pharmaciens d'officine (USPO), à l'issue vendredi d'une réunion du Comité économique des produits de santé.  

Un pas en direction de la profession jugé pourtant insuffisant par l'USPO et par la Fédération des syndicats de pharmaciens d'officine (FSPF). "Il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'un coup de massue pour le réseau officinal", a poursuivi l'USPO dans son communiqué. "Il est nécessaire de revoir le modèle économique des pharmacies, qui ne peut plus survivre avec de tels à-coups", dans la politique de prix des médicaments, a indiqué de son côté Philippe Besset, le président de la FSPF, toujours auprès de l'AFP. Il dénonce "un impact de l'ordre de 75 millions d'euros", omme obtenue en additionnant les baisses de prix, mais aussi baisse des taux de remise que peuvent accorder les industriels aux pharmaciens.

 

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