Politique de santé
Lancé par l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine, l'appel à la fermeture des officines samedi 16 août prend de l'ampleur, assure le syndicat. Ainsi, 92% des pharmacies seront fermées dans certaines régions, pour dénoncer la baisse des remises génériques imposée par le gouvernement.
"Samedi 16 : on ferme, partout en France !" À la suite de l'arrêté du 4 août qui acte l'abaissement du plafond des remises génériques, l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (Uspo) avait lancé un appel à la fermeture des officines le samedi 16 août. Dans un communiqué publié hier, le syndicat assure que "samedi, 90 % des officines seront fermées dans certaines régions", notamment "en Côte-d’Or à Dijon, en Saône-et-Loire à Chalon ou Macon, dans les Bouches du Rhône, ou encore dans le Gers suivi de près par l’Ardèche ou encore des grandes villes telles que Gap, Orléans ou encore Cahors". Et dans "un grand nombre de territoires, 100% des pharmacies seront fermées".
Le mot d'ordre de la mobilisation : "Fermer un jour, pour ne pas fermer pour toujours". Parce que "cette journée symbolique doit alerter sur l’impact concret d’un désert pharmaceutique, sans pénaliser les patients : l’objectif est politique, pas punitif" précise l'Uspo avant d'ajouter que "la colère des pharmaciens est immense. L’USPO engage une double procédure juridique contre l’État : devant le Conseil constitutionnel et devant le Tribunal administratif”. Des grèves qui se poursuivront tout au long du mois de septembre.
