Si les lieux de consultation dans ces territoires sont toujours en cours d’identification, le ministère estime pouvoir “compter sur l’engagement des médecins pour relever ce défi collectif et appelle l’ensemble des acteurs locaux à mettre en place les conditions nécessaires à l’accueil” de ces professionnels dans ces territoires. “Cette cartographie était indispensable mais les inégalités ne sont pas seulement statistiques : elles pèsent chaque jour sur la vie de millions de Français vivant dans une commune isolée, de familles ne trouvant pas de médecin traitant, de soignants souffrant d’être en première ligne, isolés. Ce mécanisme de solidarité territoriale repose sur une conviction : l’accès aux soins ne peut plus dépendre uniquement de la bonne volonté ou du sacrifice de quelques-uns, il doit être garanti dans un principe de solidarité et de fraternité. L’engagement des médecins est la clé de la transformation que nous engageons”, assure Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles.
Ces cartes permettront aussi "de travailler les lieux où vont pouvoir s'installer 3.700 docteurs juniors, des médecins nouveaux" qui "n'arriveront qu'en novembre 2026", a précisé le ministre sur BFMTV. Pour rappel, une proposition de loi, déposée par Yannick Neuder alors député, a été largement adoptée au Sénat le 18 juin dernier. Celle-ci entend réformer l'accès en deuxième année de médecine afin de former plus de professionnels, mais aussi "récupérer les étudiants français qui sont partis à l'étranger, en Roumanie, en Espagne" pour étudier la médecine, a rappelé Yannick Neuder, prévoyant ainsi "plus 20% de médecins d'ici 2027, soit près de 50.000 médecins".