Un message d'apaisement et de stabilité. C'est la teneur du communiqué publié par la Fédération française des masseurs kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR) ce jeudi qui "salue la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre, et l’appelle à prendre en compte la nécessité impérieuse de stabilité dans la conduite des enjeux sanitaires". 

Rappelant les "cinq ministres de la Santé en deux ans", "tous appréciés pour leur capacité d’écoute des problématiques des kinésithérapeutes", affirme la fédération, "aucun n’aura cependant eu le temps de mettre en œuvre des réformes structurantes pour la profession en particulier, comme pour les soins de ville en général", ajoute-t-elle. Alors même que des solutions existent, affirme-t-elle, pour répondre aux difficultés d’accès aux soins : investir dans la prévention en s’appuyant sur les kinésithérapeutes, donner davantage d’autonomie aux soignants "en prenant à bras le corps la question du périmètre des métiers pour faire face au mur démographique", ou encore établir "une perspective pluriannuelle des dépenses de santé". Le syndicat porté par Sébastien Guérard l'affirme : "Les politiques de santé ont besoin de stabilité et de continuité afin de ne pas retarder à nouveau les chantiers nécessaires pour relever les défis d’aujourd’hui et de demain". Sans compter que de nombreux textes d’application sont en attente de la reprise de l’activité politique, notamment l’expérimentation d’accès direct ou la prescription de médicaments par les kinésithérapeutes, qui seraient "par ailleurs des sources réelles d’économies" 

Et si le système de santé a besoin "de continuité et de vision stratégique", il faut également "une voix forte et unie" pour "éviter les coups de rabots budgétaires, les renoncements et les demi-mesures". En ce sens, la FFMKR appelle à une forme de stabilité pour l'avenue Duquesne, pour continuer à travailler à des mesures concrètes qui permettraient une meilleure reconnaissance des kinésithérapeutes et un meilleur accès aux soins 

RETOUR HAUT DE PAGE