Accompagner les kinés vers leur transition écologique, tel est le propos des EcoKinés. Créée en “2018” par “quatre kinés libéraux - trois femmes et un homme”, cette association loi 1901 a, au fil du temps, attiré de plus en plus de kinésithérapeutes, relate Céline Riehl, membre de l'association, dont certains exercent “en MSP, en CPTS”, observe celle qui est installée près d'Angers.    

Après six ans de vie, l’association a un peu évolué : elle a troqué son organisation pyramidale (président-secrétaire-trésorier) pour une organisation collégiale, et donc horizontale. Elle a ouvert l’adhésion (15 euros annuels) pour s’assurer une “trésorerie soutenante”. Mais sa conviction, elle, n’a pas changé : l’impact écologique et social de la profession peut-être vertueux s’il y a une prise de conscience et une addition de changements au travail. Et elle compte bien y jouer un rôle. 

58 cabinets labellisés depuis 2020

Pour aider au développement de l’écoresponsabilité, l'association Ecokinés actionne plusieurs leviers. À commencer par la labellisation de cabinets volontaires. Céline Riehl détaille la démarche : le cabinet fait une “demande spontanée” à l’association, signe une “charte éthique de participation”. Puis il remplit un audit en ligne sur diverses thématiques : transport, bâtiment, social, qualité de vie au travail, numérique… Un des membres de l’association procède alors à “une analyse de l’audit”, permise par une “petite contribution financière”. Une synthèse est faite par téléphone, et à l’issue de celle-ci, le cabinet obtient le label (il peut être en bois) et un “pourcentage d’efficacité écologique” lui est attribué.  

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