Des "ajustements" et des "avancées". C'est ainsi que l'Ordre des masseurs-kinésithérapeutes résume la publication, le 19 décembre dernier au Journal officiel, d'un décret relatif au diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute et des deux arrêtés qui modifient la maquette de formation en masso-kinésithérapie. Des textes qui portent deux objectifs, rappelle l'Ordre : d’une part, mettre en cohérence le cadre réglementaire du diplôme d’État avec les textes et reconnaissances antérieures ; et d’autre part, répondre à des attentes légitimes des étudiants en sécurisant certains aspects de l’organisation des études.

Ainsi, la formation jusqu'alors "organisée en deux cycles de quatre semestres chacun, [et durant] quatre années, soit huit semestres" comprendra désormais "dix semestres de formation", soit cinq ans pour ce diplôme qui bénéficiait du grade master depuis 2021 mais comptait une année préparatoire universitaire – obligatoire – avant les quatre années en institut de formation (IFMK). Ainsi, "l'admission dans les instituts de formation préparant au diplôme d'Etat de masseur-kinésithérapeute s'effectue après la validation d'une première année universitaire et l'obtention de 60 crédits européens", précise le décret, ajoutant que "le premier cycle des études (…) comprend six semestres de formation" – dont cette première année – alors que le deuxième cycle "comprend quatre semestres de formation". Ce cursus est d'ailleurs "numéroté" de la première à la cinquième année "afin de refléter la durée totale des études, incluant la première année universitaire", ajoute l'Ordre.

De plus, le diplôme d’État confère désormais 300 ECTS* (240 ECTS précédemment), afin de mettre en conformité sa valeur en crédits européens avec le grade de master conféré de plein droit aux titulaires du diplôme.

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