"La coercition n'est pas la solution", "Pancarte de merde pour une loi de merde", "Étudiants contraints = pas de bons médecins". Les blouses blanches ont envahi la place du Panthéon hier jeudi 29 avril. Face aux touristes, les médecins "seniors", les internes et les étudiants en médecine sont venus de toute la France – entre 5.000 et 8.000 participants selon les syndicats – et ont défilé jusqu'à la Place Vauban, sous un ciel bleu. Objectif : s'opposer au projet de loi Garot, et notamment le vote début avril par les députés de la régulation à l'installation des médecins.

Une grève illimitée a démarré lundi 28 avril, avec près de 15.000 internes en grève, selon les chiffres des syndicats. Parmi eux, Arthur, en première année d’internat en radiologie à l’AP-HP et présent Place du Panthéon hier. "Je vais perdre un quart de mon salaire pour cette grève. Mais c’est important à mes yeux, insiste le jeune homme. Cette proposition de loi va changer radicalement et de manière irréversible la manière d’exercer la médecine." Dans le cortège, ils sont nombreux à être "monté à la capitale" pour manifester. Lola est venue avec ses copines de Dijon "pour montrer que nous sommes nombreux et unis". Pour cette étudiante en 2e année de gériatrie, il s’agit aussi d’envoyer un message aux députés, à une semaine de la reprise de l’examen de la PPL Garot.

"Médecine, c’était mon rêve. Vous en avez fait un cauchemar !" : à Paris, des milliers d'étudiants et de médecins s'opposent à la régulation à l'installation
"Médecine, c’était mon rêve. Vous en avez fait un cauchemar !" : à Paris, des milliers d'étudiants et de médecins s'opposent à la régulation à l'installation
"Médecine, c’était mon rêve. Vous en avez fait un cauchemar !" : à Paris, des milliers d'étudiants et de médecins s'opposent à la régulation à l'installation
"Médecine, c’était mon rêve. Vous en avez fait un cauchemar !" : à Paris, des milliers d'étudiants et de médecins s'opposent à la régulation à l'installation
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