"On ne jette pas le bébé avec l’eau du bain"…. Après de longs mois de négociations conventionnelles avec l’Assurance maladie [elles avaient commencé en janvier dernier et engendré des déconvenues, NDLR], les trois syndicats de kinés libéraux – Alizé Kiné, la Fédération française des masseurs kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR) et le Syndicat national des masseurs kinésithérapeutes rééducateurs (SNMKR), semblent apaisés. Réforme de la nomenclature, évolution du zonage, revalorisation financière, création d’actes, conditions d’exercice, de nombreuses questions étaient en suspens… L’enveloppe de 530 millions d’euros promise par l’instance à l’issue de la 7e et dernière séance de négociation, le 30 novembre dernier, "correspond globalement à nos attentes", affirme François Randazzo (Alizé), ajoutant que ces demandes "étaient loin d’être stratosphériques… On a voulu être des acteurs conventionnels responsables".
Quant au texte, "on a abouti à quelque chose de plutôt satisfaisant", résume Sébastien Guérard (FFMKR). Pour l'heure, l'offre est en train d’être décryptée par les représentants des quelque 73 000 kinés libéraux… Après en avoir débattu avec leurs adhérents – notamment lors d’un congrès extraordinaire demain pour la FFMKR –, ils décideront de signer, ou pas, d’ici la fin de l’année.
Lire aussi : "On a l’impression de se faire balader" : les kinés quittent la table des négos