Pris en application de l'article R. 4623-43 du code du travail, un arrêté en date du 16 septembre fixe le modèle de protocole de collaboration entre le médecin praticien correspondant, les médecins du travail de l'équipe pluridisciplinaire concernée et le directeur du service de prévention et de santé au travail interentreprises (SPSTN). Pour rappel, ce médecin praticien correspondant est "un médecin non spécialiste en médecine du travail" qui dispose, "au moment de la conclusion du protocole de collaboration avec le ou les services de prévention et de santé au travail interentreprises (…) d'une formation en santé au travail d'au moins cent heures théoriques". Une formation qui permet d'acquérir diverses compétences : connaissance des risques et pathologies professionnels et les moyens de les prévenir ; suivi individuel de l'état de santé des salariés incluant la traçabilité des expositions et la veille sanitaire et épidémiologique ; ou encore prévention de la désinsertion professionnelle, précise un décret paru fin 2023. De plus, lorsqu'un médecin non spécialiste en médecine du travail devient médecin praticien correspondant pour la première fois, "sa collaboration est précédée d'un séjour d'observation d'au moins trois jours dans le service de prévention et de santé au travail interentreprises avec lequel la collaboration est engagé", ajoute-t-il. 

Le récent arrêté précise, pour sa part, que "lors de la signature du premier protocole de collaboration du médecin praticien correspondant, cette formation peut être suivie et validée dans l'année qui suit la conclusion de ce premier protocole".

  

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