Nomination
Thomas Fatôme a été reconduit à la tête la Caisse nationale de l'Assurance maladie et de l'Union nationale des caisses d'Assurance maladie (Uncam). En poste depuis 2020, le haut-fonctionnaire aura fort à faire dans les prochaines semaines, avec notamment les négociations conventionnelles avec les maisons de santé, les centres de santé ou encore les infirmières.
Un décret, paru au Journal officiel le 12 juillet, entérine le renouvellement de la Thomas Fatôme dans ses fonctions de directeur général de la Caisse nationale de l'Assurance maladie et de l'Union nationale des caisses d'Assurance maladie (Uncam). C'est "sur proposition de la ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles", comme le précise l'AFP, que le haut-fonctionnaire de 50 ans, diplômé d'HEC et de l'ENA, a été reconduit à la tête de la Cnam et de l'Uncam.
Avant de prendre ses fonctions à la tête de l'Assurance maladie en août 2020, Thomas Fatôme a d'abord exercé en tant qu'inspecteur général des Affaires sociales, puis directeur de la Sécurité sociale de 2012 à 2017 avant de rejoindre le gouvernement d'Édouard Philippe en 2017 comme directeur de cabinet adjoint. Ancien conseiller "santé" de l'Élysée sous la présidence de Nicolas Sarkozy entre 2010 et 2012, il avait auparavant été membre de divers cabinets.
En cinq ans, l'énarque a dû faire face à la pandémie de Covid-19 avant d’affronter l’échec des négociations avec les syndicats de médecins libéraux entre 2022 et 2023. En juin 2024, il parvient à trouver un nouvel accord avec ces derniers et signe officiellement la nouvelle convention médicale 2024-2029, le 4 juin 2024, après des mois intenses de négociations.
Aujourd'hui de nombreux travaux attendent Thomas Fatôme. Tout d'abord les négociations ACI-MSP, qui semblent être sérieusement compromises du fait du départ de plusieurs syndicats à la suite du report des revalorisations qui auraient dû entrer en vigueur au 1er juillet 2025.
Ensuite, celles visant à définir un nouvel accord national des centres de santé ou encore, celles concernant la profession infirmière, ses nouvelles missions et donc, ses nouvelles rémunérations… Le tout avec un objectif d'économies de 4 milliards d'euros en ligne de mire.
