Cette dynamique est particulièrement marquée chez les jeunes adultes : 72 % des moins de 35 ans déclarent envisager de relever le défi, contre 39 % des plus de 50 ans. Chez les 18-24 ans, par exemple, 76% d'entre eux comptent participer à la campagne de santé publique (dont 57% envisagent de ne pas boire d'alcool) alors qu'ils ne sont que 38% chez les 65 ans et plus (dont 22% cesseront toute consommation). Déjà fin 2024, l’étude Janover, menée par Le Vinatier-Psychiatrie universitaire Lyon Métropole, indiquait que la participation au Défi de janvier était plus élevée chez les 18-34 ans : "Contrairement à ce que l’on pense, les jeunes se posent la question de leur rapport à l’alcool, notamment dans les situations festives. Il y a un mouvement sociologique profond en France de baisse de la consommation, qui se traduit par la volonté de se détacher de cette norme d’obligation à boire de l’alcool à tous les instants de la vie", assure ainsi Bernard Basset, président d’honneur d’Addictions France. "Un écart générationnel qui illustre une évolution sociétale du rapport à l’alcool, notamment chez les nouvelles générations, plus enclines à questionner leurs habitudes de consommation", précise France Assos santé.
"Après les excès et la fatigue des fêtes de fin d’année, le Défi de janvier apparaît pour beaucoup comme une façon simple et accessible de repartir sur de meilleures bases", poursuit le communiqué de presse. Car pour près de 6 Français interrogés sur 10 (56%), leur participation vise tout d'abord à "améliorer leur santé et leur bien-être". Viennent ensuite le souhait de "faire une pause après les fêtes de fin d’année" (44%), de répondre à un "défi personnel" (38%) ou encore de faire des économies (36%).