“Nous devons à la psychiatrie une réparation. Et aux Français une promesse : celle de ne plus laisser la souffrance psychique sans réponse”, a annoncé Yannick Neuder dans un communiqué publié hier soir, en parallèle du point presse qui s’est plus tôt dans la journée. Parce que la santé mentale “est l’affaire de tous”, que “depuis trop longtemps elle a été reléguée au second plan de nos politiques de santé” et que “ce déni collectif, nous le payons cher : dans la détresse des jeunes, dans l’isolement des personnes fragiles, dans l’épuisement des soignants, dans l’angoisse de celles et ceux qui ne savent plus à quelle porte frapper”, le gouvernement a dévoilé hier un plan Santé mentale et Psychiatrie“un plan de sursaut et de refondation” – qui s’inscrit dans le cadre de la Grande Cause nationale 2025 et qui se décline en 3 grands axes : repérer (un plan national de repérage et d’intervention précoce), soigner (une psychiatrie de proximité, lisible et accessible) et reconstruire (renforcer la formation et la coordination).  

Objectif du plan : "réintégrer dans les esprits et de manière collective, la notion de psychiatrie"... mais sans "aucune annonce financière", a souligné Lise Alter, directrice de cabinet du ministre en charge de la Santé, lors du point presse : “Il est important d'insister sur le champ sanitaire et permettre à la psychiatrie de sortir de l'ornière dans laquelle elle se trouve... Au-delà des enjeux de financements, notre système de santé traverse une crise majeure, mais avant d'être une crise financière dans le domaine de la psychiatrie, il s'agit avant tout d'une crise des vocations, de l'attractivité et de l'organisation des soins."  

RETOUR HAUT DE PAGE