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C’est en survêtement que Belkhir Belhaddad, député EPR de Moselle, s’est lancé, ce samedi, dans un périple reliant Metz à Paris. Objectif : obtenir l’entrée en vigueur d’une mesure, votée en octobre 2020, qui favorise l’accès au sport des personnes diabétiques.
330 kilomètres, c’est la distance que compte parcourir Belkhir Belhaddad, député EPR (Ensemble pour la République), parlementaire spécialiste du sport, et élu de Moselle. Ce périple, de Metz à Paris, à vélo et au pas de course, a commencé ce samedi et devrait finir mercredi 6 novembre devant le ministère de la Santé avec 60 kilomètres parcourus chaque jour. Ce marathonien, qui "a fait six fois le marathon des Sables", parle d’une "épreuve physique", mais reste tout de même déterminé. "330 kilomètres pour faire du sport un enjeu de santé publique", précise-t-il dans le dossier de presse de son périple.
Cette course a pour objectif d’obtenir la publication d’un décret visant à faire appliquer une mesure, unanimement votée en 2020, qui permettrait aux diabétiques de type 2 de bénéficier, à titre expérimental, d'un bilan d'activité physique et de consultations, et d'être orientés vers les maisons sport santé. Ces séances d'activité physique adaptée (APA) sont prises en charge en partie par certaines mutuelles, et la question de leur remboursement par la Sécurité sociale revient régulièrement à l'occasion des débats budgétaires.
D'après les calculs de l'époque, le coût de la mesure était estimée à 40 millions d'euros. Pourquoi le décret n'arrive pas ? "C'est un traitement non médicamenteux", explique-t-il, citant entre autres "des intérêts économiques" qui contribueraient à l’inaction en la matière. Mais Belkhir Belhaddad ne prête pas attention aux réticences vis-à-vis du budget : "Cela a été voté à l'unanimité et cela n'est même pas dans la vie quotidienne des Français!".
[Avec l'AFP]
